Vincent Blondeau Posté(e) le 15 février 2019 Posté(e) le 15 février 2019 Je peux vous donner l'adresse mel de la personne a contacter a l'utac en MP ou be.mecacote.com
Méric Posté(e) le 9 juin 2020 Posté(e) le 9 juin 2020 Bonjour à tous, salut Celika. Je suis dans la même phase que toi (interrogation, réorientation, passion de la mobilité douce). J'ai donc contacté la DREAL pour cette histoire de réception à titre isolé. Réponse ce jour : "Bonjour, Il n'y a pas de réception pour les véhicules non-motorisés. Cordialement," Alors quoi ??? on peut rouler avec n'importe quoi du moment qu'on respecte le code de la route (=> dimensions maxi, position des feux et présence d'un klaxon) Mais si on se mets à en faire commerce, il faut investir et tester à n'en plus finir, c'est ça ? bref, si tu avances sur ton projet, je suis curieux d'en discuter, ici ou en MP. Merci Vincent pour ton "combat", et surtout pour le partage d’expérience. A+
Vincent Blondeau Posté(e) le 10 juin 2020 Posté(e) le 10 juin 2020 Bonjour J'ai eu hoirs une réponse de Norminfo assez interressante : "" Bonjour Monsieur Blondeau, Nous sommes vraiment désolés mais à notre niveau nous ne pouvons pas vous apporter de réponse. Aussi, nous vous invitons à vous rapprocher du chef de projet à l’adresse suivante : philippe.legrand@bn-auto.com ( projet abandonne avait ete repris par l'association des artisans du cycle mais ça a fait plouf donc je poursuis ) A toutes fins utiles, nous vous invitons à consulter la FAQ de la normalisation : https://normalisation.afnor.org/foire-aux-questions/ Par exemple : Qu’est-ce qu’une norme volontaire ? Lancée à l’initiative des acteurs du marché, la norme volontaire est un cadre de référence qui vise à fournir des lignes directrices, des prescriptions techniques ou qualitatives pour des produits, services ou pratiques au service de l’intérêt général. Elle est le fruit d’une co-production consensuelle entre les professionnels et les utilisateurs qui se sont engagés dans son élaboration. Toute organisation peut ou non l’utiliser et s’y référer ; c’est pourquoi la norme est dite volontaire. Comment prouver la conformité de son produit ou de son service aux normes volontaires de référence ? La conformité aux normes volontaires peut faire l’objet d’une déclaration du fournisseur sous sa seule responsabilité. Il s’engage sur la qualité de sa production, de ses prestations ou de son organisation. Le fournisseur ou le client peut également demander que cette conformité soit attestée par un organisme tiers, compétent (laboratoire, organisme d’inspection, organisme de certification…). Lequel se charge de vérifier que le produit, le service ou le système concerné répond aux exigences de la norme. Nous espérons avoir répondu à vos attentes. Recevez nos sincères salutations ----------------------------------------------------------------------------- Pôle Norm’Info AFNOR Editions Téléphone : 01 41 62 76 44 Mail : norminfo@afnor.org 11 rue Francis de Pressensé 93571 – La Plaine Saint-Denis cedex "" Depuis 2006 c'est la première fois que l'on me parle de cela aussi comme j'ai des dossiers prêts et/ou a revoir ..je pense qu'il serait interressant de rediger cette norme volontaire . Je vais poursuivre le travail pour avoir un dossier ficele et ensuite je le proposerai a tous les acteurs du cycle...Ceux qui se sentent responsables ....ainsi qu'aux assureurs puisque les assureurs n'assureraient pas un accident si les regles n'etaient pas respectées depuis l'article L221-1 du code du commerce.. Je pense que c'est la bonne solution. Ayant été ISO9001 et 13485 je vais repartir vers cette solution...
Celika Posté(e) le 10 juin 2020 Posté(e) le 10 juin 2020 Bonjour Merci pour cette info et pour vos démarches , j'espère que la montée du vélo en ce moment va faire bouger un peu les choses (même si le vélo artisanal reste très marginal) . S'il y une possibilité de créer la norme (vu que d'après ce que j'ai compris les autorités et administrations compétentes ne sont pas vraiment motivées pour le faire) c'est effectivement une piste très intéressante ! @Méric ça n'a pas vraiment avancé, entre-autres car je n'ai toujours pas trouvé de cadre légal sur cette pratique... Il est visiblement possible de se lancer dedans, de nouveaux cadreurs apparaissent chaque année, mais la couverture en cas d'accident (qui ne peut être écarté, ça reste des véhicules) reste floue, une assurance va-t-elle couvrir un vélo qui n'est pas conforme à une norme ? J'avais discuté avec un cadreur qui n'avait pas eu trop de problèmes pour se lancer via une coopérative d'entreprises, et a eu la gentillesse de partager son expérience: https://www.veloartisanal.fr/topic/123/devenir-artisan-du-cycle/27 Sinon j'ai commencé à lorgner sur les formations possibles: il y a des formations de soudeur/chaudronnier sur plusieurs mois, qui devraient déjà poser de bonnes bases. Et des formations plus courtes en commerce/administratif, à voir si c'est utile. Je vais aussi commencer à étudier mon business plan, histoire d'avoir un minimum de billes pour déterminer la viabilité de l'entreprise et chercher des aides/financements.
Vincent Blondeau Posté(e) le 11 juin 2020 Posté(e) le 11 juin 2020 Dans notre Pays , tout commence par l'article L221-1 qui explique que le produit que tu mets sur le marche doit répondre a des exiegences de sécurité et il te renvoie vers un decret d'application de la norme concernant ton produit . La Norme ISO 4210 ( vélo de route ) est prévue pour de la sérié ( merci ceux qui ont commence par sous traiter en Asie et ont du imposer cette norme tellement le travail etait mal fait = souvenez vous des cadres carbone Look dont les tubes se déboitaient de la douille ! c'est un exemple ) ...et pas pour de l'unitaire . L'assureur n'est pas compétent car par principe il considère que tu respectes toutes les normes alors que pour l’unité tu peux pas .. Cela il ne te le diras que si tu lui expliques.. Moi j'ai fait une analyse des risques alors que je proposais : - etudes posturales - cadres sur mesures - machines pharmaceutiques - dietetique pour les sportifs - dispositifs médiacaux J'etais ISO 9001 et ISO 13485 L'assureur ( AXA ) n'avais pas peur pour les vélos mais peur pour tout le reste alors que pour les machines pharmaceutiques j'avais fait un dossier " type " qui avait été agréé par l'APAVE non sans mal ( le contrôleur Apave voulait des sécurités à tout va et lorsque j'ai plaque mon porte mine - ja travaille a la planche ) contre sa carotide en lui demandant ce qui se passerait si violemment je lui plantait dans la carotide - usage anormal pour un porte mine - il a compris les choses très facilement ...) pour les dispositifs medicaux il y avait l'agrement ISO 12485 et le dossier de sécurite pour chaque produit et pour la diététique les produits etaient agréés par l'Office Fédaral de la sante Suisse et respectaient les normes en vigueur... Pour les vélos l'assureur m'avait confirmé qu'il ne pouvait pas intervenir en cas d'un probleme car le produit mis sur le marche ne repondait pas aux exigences de la Norme . C'est l'idée de na norme volontaire qui me parait la plus crédible pour l'immédiat ( un peu comme ce que je faisais en autocertifiant mes machines pharmaceutiques ) .. Le principe est " relativement simple " : - réalisation d'un dossier descriptif pour la fabrication - detail particuliers ( DOMS ) pour la préparation et la soudure ou l'assemblage du cadre - autocontrole Le " modèle " devra subit un contrôle de validation...Il a y a plusieurs solutions mais la plus simple qui me parait nécessaire c'est de faire passer " un modèle " au test de fatigue de pédalage de la Norme ISO 4210 ( cout environ 38/0 euros ) soit jusqu'à la quantité de cycle de la norme soit jusqu'a rupture de fatigue . Pour moi il n'y a que ce tests qui est intéressant car le test de chute est à mon sens " idiot " car en cas de chute on se fout du cadre mais pas du cycliste qui est sur le vélo . Comme je le disais " pourquoi mettre des ceintures de sécurité aux mannequins pour les crash tests ? en vélo le cycliste il a quoi comme ceinture de sécurité . Combien de voitures seraient conformes sans ceinture pour les mannequins ? C'est juste pour marquer quelques points que je considère comme " déplacés " . Bref On fait pour le cadre ...et c'est tout . Pour le velo complet on l'autocertifie et on le marque et on l'identifie comme conforme a la Norme Volontaire ...en renvoyant ( par écrit ) la responsabilité liées aux accessoires aux constructeurs et aux vendeurs d’accessoires ( sur le bon de commande les produits doivent être conformes à la norme de sécurité et votre responsabilité est engagées ) . En gros voila ce que j'imagine il ets possible de faire .. Une belle rédaction ( j'ai deja le canevas et les deux dernieres Normes NF EN 14781 et ISO 4210 et je vais le reprendre ) et un dossier de traçabilité par cadre simple et suffisant . Ce qui est " râlant " c'est surtout le fait que dans la norme il y a beaucoup de choses importantes , surtout , quand il y a des miliers de produits vendus mais pour les accessoires pas de lot donc impossibilité totale de prouver que le produit vendu répond aux exigences de la Norme . Quand tu regardes cette video : Comment peux tu imaginer que ce cadre peut ne pas etre conforme à la Norme ...et sécurisant ...
Vincent Blondeau Posté(e) le 11 juin 2020 Posté(e) le 11 juin 2020 Pour souder un cadre il y a je crois une ecole en Angleterre , une aux USA et une en Italie . C'est pas chaudronnerie car il faut que le cadre " sorte " du gabarit sans avoir a étre retouche faute de " casser " son comportement . Il y a des techniques pour cela . Un cadre sur lequel on redresse l'AR pour l'aligner avec le triangle Avant cela se voit trés bien au niveau des pattes AR .
Celika Posté(e) le 14 juin 2020 Posté(e) le 14 juin 2020 Très sympa cette vidéo chez De Rosa . C'est clair que vu le soin apporté à la fabrication, l'expérience, les matériaux... Le risque d'une défaillance est assez faible. D'autant si on compare ça aux vélos de grande distribution, soudés par des machines, avec des matériaux de qualité variable, et surtout des accessoires de piètre qualité et mal réglés (je pense surtout aux freins, pédales, potences... qui sont accidentogènes). J'avais lu quelques discutions sur l'alignement des cadres, et il semblerait que chez les grandes marques et un certains nombres de cadreurs il y ait des écarts plus ou moins importants (alignement haubans/triangle AV). Pensez-vous que ça puisse jouer de façon notable dans le comportement du vélo ? N'est-ce pas moins dommageable que d'aller reprendre le cadre après soudure (au risque, comme vous le disiez, d'altérer son comportement) ? Donc en résumé à l'heure actuelle les artisans sont "nus" face aux normes, et les assureurs veulent bien les assurer mais sans les couvrir vu qu'ils ne sont pas dans les normes... C'est vraiment rageant comme situation. Je plussoie sur le test ponctuel d'un exemplaire pour le test d'effort, par exemple fournir un ou deux cadres lors de la création de l'entreprise, puis un cadre tous les X années ou en cas de changement important de produits (passage de cadres standards à des pliants, cargos ou trikes par exemple). Cela permettrait de garantir la capacité de l'artisan à produire des cadres sûrs, sans procédures trop lourdes et coûteuses. Et en cas de pépins une expertise aura sûrement lieu sur le vélo incriminé. Si on reprend l'exemple de De Rosa, ou Cyfac/Victoire/Lafraise/... savez-vous comment ils s’accommodent de ce problème ?.. Ils produisent une quantité assez importantes de vélos, mais ça reste de l'unitaire ou des petites séries.
Vincent Blondeau Posté(e) le 15 juin 2020 Posté(e) le 15 juin 2020 Je ne sais pas comment ils font mais depuis toujours les artisans considèrent que la Norme etant faite pour de la série cela ne les concerne pa s. La réalité ( analyse des risques ISO9001 ) fait que pour mettre un produit sur le marche il y a des articles de loi comme le L221-1 du code de la consommation qui précise ls conditions de mise sur le marché assorties de conditions de sécurité et qui renvoie vers la norme que le produit soit unitaire ou de série . Pour être rassuré certains font un dossier de réalisation ou de fabrication et de suivi et ont fait passer à 1 " modèle " les tests de la norme pour se " assurer " et puis c'est tout .. En fait le probleme ets plus complexe car c'est l'ensemble monté qui doit etre conforme .. Bref c'est compliqué C'est pour cela que je vais faire mon dossier de " norme volontaire " ..d'ici à la fin de l'année ..Pour les cargo il n'y a pas de " norme " ..Bref le probleme de la norme pour les vélos n'a jamais ete bien préparé et on est " mal " ..Le fait est que le montage de kit cadre ou le remplacement ou modification d'un velo de série c'est pareil ...hors la norme ..
Celika Posté(e) le 7 septembre 2020 Posté(e) le 7 septembre 2020 Bonjour Je me permet un petit "UP". Étant de nouveau en recherche d'emploi, l'industrie ayant souffert du covid, le vélo étant en plein boum, et ayant un potentiel associé, je me suis remis de plus belle sur mon projet d'atelier car ça me semble être le bon moment. Mais je me heurte toujours à ce problème de normes: j'ai contacté plusieurs assureurs (généralistes), et la réponse est toujours la même: pas de normes, pas d'assurances... Et le risque est bien trop grand pour faire sans (même en étant très carré sur la fabrication, en testant consciencieusement ses productions avant de les vendre, en assurant un suivi... on ne peut jamais exclure un accident ou un défaut de fabrication). Si ce point ne peut être résolu, je devrai malheureusement mettre de côté ce projet et repartir sur quelque chose de plus conventionnel (mécano vélo dans une boutique existante par exemple)... Merci
Vincent Blondeau Posté(e) le 7 septembre 2020 Posté(e) le 7 septembre 2020 Je pense avoir la solution .....La Norme volontaire ...( ce que je vais essayer de rédiger enfin un guide pour ) ..Dans les faits vos assureurs ont repondu la meme chose et personne n'a été en mesure de répondre à la problématique de la norme pour le sur mesure ; y compris au Ministère puisque j'y suis allé . Dernièrement , on m'a répondu Norme volontaire ....Donc je vais bosser sur le sujet ( c'est un cahier descharges avec une tracabilite et une validation soit par un tets de fatigue pour juger de la qualité ed l'assemblage par rapport à la norme ISO 4210 ou des radios - le cout ets relativement faible - ) . Vous pouvez contacter Monsieur Legrand au BNA L'association des artisans du cycle J'ai des dizaines de pages de réponses du ministere de la DGCCRf etc etc etc ... Je ne vois que la Norme Volontaire .
Centaur Bike Posté(e) le 9 septembre 2020 Posté(e) le 9 septembre 2020 Bonjour, Je me lance aussi dans l'artisanat Le 07/09/2020 à 18:58, Vincent Blondeau a dit : Je pense avoir la solution .....La Norme volontaire ...( ce que je vais essayer de rédiger enfin un guide pour ) ..Dans les faits vos assureurs ont repondu la meme chose et personne n'a été en mesure de répondre à la problématique de la norme pour le sur mesure ; y compris au Ministère puisque j'y suis allé . Dernièrement , on m'a répondu Norme volontaire ....Donc je vais bosser sur le sujet ( c'est un cahier descharges avec une tracabilite et une validation soit par un tets de fatigue pour juger de la qualité ed l'assemblage par rapport à la norme ISO 4210 ou des radios - le cout ets relativement faible - ) . Vous pouvez contacter Monsieur Legrand au BNA L'association des artisans du cycle J'ai des dizaines de pages de réponses du ministere de la DGCCRf etc etc etc ... Je ne vois que la Norme Volontaire . Bonjour, Je me lance dans la conception et la fabrication autour du vélo. Étant en reclassement professionnel je suis disponible pour aider à travailler sur la Norme volontaire pour la collectivité. Merci. Cyrille
Vincent Blondeau Posté(e) le 10 septembre 2020 Posté(e) le 10 septembre 2020 Mon adresse mel be.mecacote@gmail.com Je pourrais envoyer des infos .
Celika Posté(e) le 10 septembre 2020 Posté(e) le 10 septembre 2020 Bonjour Je suis également d'accord pour aider, dans la mesure de mes compétences. J'aurais juste quelques points à soulever: dans le cas où l'on arriverait à créer une norme pour la fabrication des vélos sur-mesure, se rattacherait-elle aux autres normes existantes (donc uniquement pour des vélos "normaux" type route, randonnée... exit les cargos et vélos spécifiques) ? Serait-elle valable pour une production entière (ayant prouvé le savoir-faire de l'artisan), ou juste un "modèle" ? Et auriez-vous une idée du coût de l'homologation (plutôt quelques centaines d'euros, ou plusieurs milliers) ? J'ai entendu différents sons de cloches à ce sujet... Merci
Vincent Blondeau Posté(e) le 10 septembre 2020 Posté(e) le 10 septembre 2020 Sujet très vaste ... En effet il y a une norme par type de velo ....pour l'instant la qualification des artisans n'a pas ete retenue ....la seule chose possible c'est de jouer sur les mots ( donc " velo " serait un terme générique) . Dans les faits il faut jouer sur les mots et faire une domc générale ( détail de la préparation de l'assemblage suivant matériaux) ensuite valider par radiographie ou test de fatigue...
Celika Posté(e) le 10 septembre 2020 Posté(e) le 10 septembre 2020 Même si les contraintes diffèrent selon les types de vélos, on doit effectivement pouvoir établir des méthodes de vérification assez générales qui s'adapteront aux différents cas, ou qui permettront de dire que la technique de fabrication est acceptable. Destructives (tests de fatigue, découpe des soudures, tests en charge) ou non (radio, ressuage, tests en charge n'allant pas jusqu'à la fatigue du cadre (par exemple tester un triporteur à 150% du poids maxi annoncé sur un court trajet). Ces dernières pourraient être en partie réalisées par l'artisan. Même si ça ne vaut pas un certificat d'organisme indépendant, ça prouve que le cadre a été examiné.
Vincent Blondeau Posté(e) le 16 septembre 2020 Posté(e) le 16 septembre 2020 C'est a peu prés cela ...Il faut décrire sur un document le " detail " de la réalisation du cadre , les moyens de controle des assemblages ( radio c'est bien et non destructif ) et une tracabilité . Pour les velos de route un essais de fatigue sur un cadre appelé modele ...( 350 euros ) et puis c'est bon ..Il faudra déclarer les velso conformes à la norme " volontaire " .. Dans tous les cas c'est le rédactionnel qui va compter plus que le reste . Quel genre de velo voulez vous fabriquer ?
Celika Posté(e) le 16 septembre 2020 Posté(e) le 16 septembre 2020 Nous voudrions fabriquer des vélos cargo, triporteurs, trikes, vélos adaptés pour handicapés (ou transport d'handicapés, genre cargos ou tandem adaptés); en musculaire et VAE... ce qui ne facilite pas la tâche. Cela dit il doit être possible d'effectuer les mêmes tests que sur un vélo "normal" (fatigue, radio,...), en prévoyant en plus un test en charge (par exemple charger le cargo en dynamique jusqu'à la casse en guise d'épreuve pour le modèle "test", puis rouler quelques kilomètres à 1,5-2x le poids maxi annoncé pour la production normale). De plus, le fait de faire des vélos adaptés au besoin du client (par exemple avec sièges enfants, caisse isotherme pour livraison, boîte à outil et caisse pour plombier...) rend une réelle standardisation compliquée (même si nous pensons faire des éléments standards, comme un "avant cargo" à recouper/adapter selon les cas). Comme ce fabriquant: https://officinerecycle.com/en/
Vincent Blondeau Posté(e) le 17 septembre 2020 Posté(e) le 17 septembre 2020 Contacter directement : philippe.legrand@bn-auto.com Donnez votre adresse mel je pourrai vous adresser deja toutes les comm que j'ai .
Centaur Bike Posté(e) le 17 septembre 2020 Posté(e) le 17 septembre 2020 Bonjour à tous, Coïncidence ou pas, c'est en regardant à la TV la montée du plateau des Glières que Mr Legrand cité ci-dessous a répondu à ma demande: Je me félicite de l’intérêt que vous portez à la normalisation. Pour établir une norme volontaire sur un dispositif du type assemblage dédié au montage d'un moteur électrique sur vélo, ce sujet doit être proposé à la commission de normalisation en charge des cycles. S’il est adopté, et si le financement de ces travaux est assurée cette norme sera développée au sein d’un groupe de travail français ou européen ou international en fonction du délivrable souhaité (norme NF, EN ou ISO). Merci de confirmer votre souhait de développer une norme sur ce sujet et de faire une demande écrite. Pour plus d’information vous pouvez me contacter. Mon sujet concerne la fabrication de cadre ou éléments de cadre permettant d’accueillir un moteur pédalier. 1. J'aimerais savoir qui serait intéressé par une norme volontaire de ce type pour me donner une idée de l'envergure du collectif. Qu'en pensez-vous ? 2. En réponse à Mr Legrand j'aimerais aborder les sujets suivants pour chacune des 3 normes existantes (NF/CE/ISO): - délais de mise en place de la commission à réception de la demande écrite - durée de développement une fois la commission en place, - coût du développement, - des organismes d'état ou privés peuvent ils nous subventionner (notamment parce que nous ne sommes un collectif d'artisans) en vue de faire du Made In France, Que voudriez-vous que je rajoute ? A bientôt. Cyrille PIERRE
Méric Posté(e) le 17 septembre 2020 Posté(e) le 17 septembre 2020 Salut, J'avais compris que la rédaction d'une norme volontaire était de notre ressort. Du coup je comprends pas qui est ce "groupe de travail" ? Sous-entendu : si c'est pas nous mais que c'est un organisme officiel, le "financement" dont il parle sera un chiffre entre 30 et 50k€.
Vincent Blondeau Posté(e) le 17 septembre 2020 Posté(e) le 17 septembre 2020 Depuis 2006 j'avais detecté en faisant l'analyse des risques dans mes activités ( ISO 9001 et ISO 13485 ) qu'il y avait un risque avec les vélos sur mesures a cause de la norme . J'ai été discuter le bout de gras au Ministère sans succés .. En 2016 une association s'est montée artisans du cycle et ils ont repris mon travail ..........pour laisser tomber ( trop occuper probablement pour leur animation du concours des machines pour laisser tomber ..le groupe de travail avait été constitué pour y travailler et il fallait un financement de 150 a 200 KF pour sortir une norme velo de route sur mesure . J'ai donc decidé de reprendre le travail ...et c'est là que l'on m'a parle de la norme volontaire . Je dois y travailler mais avant je dois en terminer avec la refonte de mon site wwww.mecacote.com et avec les modifs du programme mecacote car je recommence la vente de ce produit ...
Vincent Blondeau Posté(e) le 17 septembre 2020 Posté(e) le 17 septembre 2020 Cyrille Pierre , Pour les financements ce sera dur car même sans la crise et le covid personne n'a bougé le petit doigt , L'association des artisans n'a pas avancé non plus , de nombreux artisans fabriquent sans ces normes et n'ont pas connu de probleme . Cependant l'article L221-1 du code de la consommation renvoi vers la norme et le decret lié à la sécurite et c'est là qu'on tombe dans l'absurdite de nos instances dirigeantes car ils font chier les artisans mais sont incapables d'imposer aux fabricants mondiaux asiatiques de délivrer des preuves que la potence qu'ils vendent ets conforme à la norme , que la selle ets conforme à la norme , que la fourche ou le cintre ou le pedalier ets conforme à la norme et pourquoi donc ? Pour apporter la preuve il faut une tracabilite et qui dit tracabilite dit Numero de lot et document associé . Il n'y a rien de tout cela ... On veut des commissions des machins et truc et là cela n'aboutira jamais car trop compliqué, trop lourd , trop contraignant pour tout le monde .... Pour moi la NORME VOLONTAIRE sera celle que les artisans acceptent de suivre et point . Dans l'idée : une redaction, une tracabilite , un dossier et un essais de fatigue suivant ISO4210 pour un cadre route ....et puis c'est tout ..Tracabilite pour la préparation et l'assemblage du cadre ... Point rien de plus et rien de moins . Je fabriquais après études des machines Pharmaceutiques et elles étaient auto certifiées par mes soins. J'avais fait un dossier et présenté à l'Apave l'ensemble des solutions liées à la sécurité devant la planche a dessin .. Le gars m'ennuyait alors je lui ai pointé le stylo sur la carotide en lui disant : " la si j'appuie violemment vous êtes mort " mais est l'usage normal d'un stylo ? " . Il est ensuite venu vérifier qu'en utilisation prévue ( et décrite dans le manuel d'utilisation et d'entretien ) les risques étaient couverts . Pour les velos sur mesure l'idée doit etre aussi simple detailler l'assemblage , controler l'assemblage par radio ( non destructif ) ou tets de fatigue et puis c'est bon....dossier par produit et c'est tout ...avec autocertification....a une norme volontaire ou autonome ...( et l'argument : probleme souligné par Meccaote en 2006 et toujours sans solution donc nous avons choisi cette solution qui fera loi ...) C'est ma position et j'ai deux carres titanes pour des essais ou controles radio .
smarties Posté(e) le 16 mars 2021 Posté(e) le 16 mars 2021 Bonjour à tous, Je me permets de rebondir sur ce sujet que j'ai lu avec attention et qui ne me permets pas de trouver réponse à mon questionnement. Je songe à effectuer une production artisanale de pièces, dans un premier temps des cintres, puis par la suite potences, tige de selles, colliers de selle, selles... Qui sait ? J'ai trouvé ici et ailleurs des informations qui laissent à penser que les pièces seules ne sont en théorie pas tenues de répondre à la norme ISO 4210-5:2014 car les tests portent sur le vélo complet. Mais, par exemple Darimo, qui produit ces cintres carbone en Espagne, stipule bien sur son site que les cintres ont passé avec succès la norme ci-dessus. Je ne sais pas quelle quantité ils ont fait passé sur banc, ni avec quel résultat puisqu'ils donnent une limite de poids pilote. Toujours est-il que pour ce type de pièce où le drapage des préimprégnés est fait à la main, chaque pièce est unique et susceptible de défaillances liées au process. La notion de conformité est donc remise au contrôle qualité en interne dont les critères sont je pense assez limités (type contrôle visuel) Serait-il possible de m'éclairer sur les obligations pour la production de ce type de pièces à échelle artisanale ? Merci par avance Excellente journée à tous PS : je travaille en bureau méthodes industrialisation dans l'aéronautique et avant dans le sport automobile
Celika Posté(e) le 16 mars 2021 Posté(e) le 16 mars 2021 (modifié) Salut Je suppose que ces pièces subissent bien des tests d'effort au même titre qu'un cadre. Maintenant ça doit être dans la même veine que pour les cadres, tests destructifs sur plusieurs exemplaires, donc si tu prévois une "grosse" séries de pièces équivalentes pourquoi pas, mais pour des pièces sur mesure à l'unité (projet fort intéressant d'ailleurs, il doit y avoir une demande pour des mesures spécifiques, de l'ergonomie poussée, des selles moulées, etc...) je pense qu'on se heurte au même problème... Désolé de ne pas pouvoir être plus précis, mais durant mes recherches je n'ai pas lu de choses en rapport avec les périphériques, les cadreurs utilisant en général des éléments standards déjà homologués (sauf parfois pour des tiges de selles, potences, moyeux, roues...). Modifié le 16 mars 2021 par Celika
Vincent Blondeau Posté(e) le 16 mars 2021 Posté(e) le 16 mars 2021 La norme ISO 4210 ( vélo de route ) prévoit des tests pour tous les accessoires mais c'est le vélo final qui est teste ( tests de freinage ) .. Là on entre dans la "bêtise" ou " l'incompétence " de ceux qui ont participé à la rédaction de la Norme car pour le vélo sur mesure on est ennuyé et sans véritable solution * ceux qui vendent des " montage à la carte " sont dans le même cas . L'astuce consistant a vendre les accessoires et un montage . Pour les pièces la Norme prévois des essais mécaniques et la ou il y a un soucis c'est que les pièces ( sauf fourches et cadres ) n'ont pas de numéro de lot ce qui est incroyable . Dans le cas des vos réalisations unitaire ou de petite série il conviendrait de : - faire un dossier de réalisation - faire subir a plusieurs pièces un essais de la norme car en temps que vendeur ( même si vous prêtez ou louez ) votre responsabilité RC sera engagée ( Voir si votre assurance est prête à vous assurer si vous ne pouvez respecter les Normes ...) Vous pouvez aussi contacter : L’association qui fait réaliser des essais en « cascading », pour les portes et fenêtres dans le bâtiment est la suivante :FACE (fabrication artisanale conforme aux exigences) 2, rue Béranger 75003 PARIS Contact Gilles Marmoret 01 53 60 50 10 le BNA Monsieur Legrand philippe.legrand@bn-auto.com L'UTAC laurent.joly@utacceram.com La DGCCRF Pierre.VEIT@dgccrf.finances.gouv.fr //BUREAU E3 <E3@dgccrf.finances.gouv.fr>//bureau-5a@dgccrf.finances.gouv.fr Le Labo pour les essais labo@pourquery.fr Les Chambres des métiers La Norme volontaire est réalisable pour les vélos complets en ayant fait passer au cadre le test de fatigue qui a pour fonction de s'assurer que l’assemblage resiste à un certain nombre de sollicitations. Le reste pour le montage ; à partir du moment ou les accessoires ne sont pas lotis il sera impossible de prouver que l'ensemble répond aux exigences de la Norme ISO 4210. Le test de freinage peut être réalisé .( je travaille sur la norme volontaire )
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