Cedric Lemaitre Posté(e) le 6 décembre 2014 Posté(e) le 6 décembre 2014 Puisque vous utilisez des capteurs je souhaitais savoir si comme l'écrit l'Acheteur cycliste il est possible d'augmenter ou de minimiser la puissance affichée en jouant sur le torque et qu'en est il de l'étalonnage de ces matériels de mesure ? Juste pour avoir cette info car certaines informations laisseraient penser que la puissance des coureurs du TDF aurait diminué avec des valeurs plus proches de 400w maxi ?? J'ai lu ce dossier, il est techniquement limiter à la façon de penser d'Alban Lorenzini qui n'a pas de contradicteur dans cet histoire. Si une bonne partie de l'article est d'un contenu très correct et précis, on en ressort que le SRM est le seul bon capteur du marché. Oui mais c'est une vision très étroite et réductrice. En effet, le SRM est intrinsèquement le plus performant mais uniquement pour des mesures au dessus de 1000W. Valeur au dessus de laquelle, les autres ont une erreur absolue (et donc pas une erreur de répétabilité) plus importante. Mais en pratique qui a besoin d'une précision importante au dessus de 1000W à part peut être les meilleurs pistards et sprinters du monde pour mesurer exactement leur potentiel et leur progression. Donc les conclusions de l'article sont à relativiser. Enfin comme d'habitude, la rédaction de l'AC nous offre un peu de science fiction (cf reprogrammation) qui aurait plus sa place dans Gala que dans une revue sérieuse de cyclisme. Au niveau article sur les capteurs de puissance, je vous conseille celui de Guillaume Judas dans un velomag de ce début d'année.
Vincent Blondeau Posté(e) le 8 décembre 2014 Auteur Posté(e) le 8 décembre 2014 Thomas , dans l'article écrit sur l'Acheteur Cycliste le redacteur décrivait qu'il était possible de changer la valeur du " torque " ce qui avait une incidence directe sur la valeur de la puissance .. et comme sur le TDF cette année 2014 on n'a plus trouvé de valeur de puissance extraordinaire je me posais la question de savoir si cette information et cette modification pouvait être réalisée ? Je me souviens avoir démonté mon compteur de sirocco pour ajuster la vitesse afin qu'elle soit précise .. pourquoi pas pour la puissance ? Cela permettrait de masquer une puissance élevée qui pourrait laisser suspecter un dopage ,
Velochannel Posté(e) le 8 décembre 2014 Posté(e) le 8 décembre 2014 Encore une fois, tu confonds tout. Il serait temps que tu aies une petite formation, parce que là ça devient compliqué Donc, pour résumer : les calculs de puissance sur le Tour de France sont donnés de manière indirecte. Donc ils dépendent du temps des montées références et de divers facteurs extérieurs. Il peut y avoir des imprécisions, mais ces mêmes imprécisions valent pour toutes les années où ces calculs ont été faits. Parler de puissance dans ce cas-là revient tout simplement à dire : "les coureurs montent un peu moins vite en 2014 que quelques années auparavant". Ou d'établir une tendance d'une époque par rapport à une autre. Pour celui à qui viendrait l'idée saugrenue de modifier le paramétrage d'un capteur de puissance, cela n'aurait d'incidence que sur ses propres valeurs affichées sur son compteur ! Et ce serait donc complètement stupide, puisqu'à ce jour les données enregistrées par un compteur ne sont pas analysées a posteriori par un organisme indépendant chargé de déterminer s'il y a des valeurs anormales ou non. 1
Cedric Lemaitre Posté(e) le 8 décembre 2014 Posté(e) le 8 décembre 2014 Je vai faire dans le raccourci pas jojo : L'acheter cycliste se branle la nouille pour vendre du papier jouant sur les peurs et fantasmes!
Vincent Blondeau Posté(e) le 12 décembre 2014 Auteur Posté(e) le 12 décembre 2014 Encore une fois, tu confonds tout. Il serait temps que tu aies une petite formation, parce que là ça devient compliqué Donc, pour résumer : les calculs de puissance sur le Tour de France sont donnés de manière indirecte. Donc ils dépendent du temps des montées références et de divers facteurs extérieurs. Il peut y avoir des imprécisions, mais ces mêmes imprécisions valent pour toutes les années où ces calculs ont été faits. Parler de puissance dans ce cas-là revient tout simplement à dire : "les coureurs montent un peu moins vite en 2014 que quelques années auparavant". Ou d'établir une tendance d'une époque par rapport à une autre. Pour celui à qui viendrait l'idée saugrenue de modifier le paramétrage d'un capteur de puissance, cela n'aurait d'incidence que sur ses propres valeurs affichées sur son compteur ! Et ce serait donc complètement stupide, puisqu'à ce jour les données enregistrées par un compteur ne sont pas analysées a posteriori par un organisme indépendant chargé de déterminer s'il y a des valeurs anormales ou non. Je suis pas contre le fait que tu expliques vraiment... Aujourd'hui le contrôle des valeurs données par les SRM n'est pas d'actualité mais demain ? Dans le domaine du sport la triche est souvent présente ..n'a -t-on pas parle de vélos avec moteurs sur certaines courses ? C'est vrais qu'on s'écarte du sujet de départ mais pour cela j'ai eu une info par un triathlète cette semaine qui m'expliquait qu'avec le capteur de puissance il savait se réguler pour en garder sous la pédale afin d'enchainer la CAP plus sereinement...
Flo LMA Posté(e) le 30 mai 2015 Posté(e) le 30 mai 2015 Je découvre le forum donc poursuit la discussion (vu qu'on en a parlé lors de mon passage chez toi). Sur la question de la modification des valeurs du SRM et le contrôle des valeurs pour détecter plus facilement si un coureur est dopé ou non. Aujourd'hui les contrôles des valeurs est possible (voir par exemple les coureurs qui publient leurs données sur Strava ou Garmin ou autre), mais pas spécialement souhaitable. Simplement car le public n'est pas préparé et ne comprend pas grand chose à la puissance (il suffit de lire tous les sujets sur les forums qui parlent de puissance pour s'en rendre compte). Les premiers à avoir parlé de puissance dans les médias c'est notamment Grappe et Vayer avec leurs calculs dans les cols du TDF notamment. Vayer à défini une limite humaine de puissance qui elle aussi n'est pas spécialement bien comprise. Par ailleurs dans tous les articles parus lors du TDF sur les calculs de puissance, les journalistes oublient systématiquement les marge d'erreur sur les données d'entrées des calculs. De plus l'ensemble des valeurs présentées est ramené à un poids de 78 kg par Vayer (coureur étalon)... Eh oui parler de 400 W sans parler de poids ça ne sert à rien. Et ce 400 W qui est proche de la limite du potentiel humain selon Vayer est une valeur pour un effort dans un col d'au moins 30 min après une étape de 5h dans un grand tour après au moins 3 cols grimpés. Alors du coup, si on commence à publier les puissances de coureurs typés rouleurs, plus lourd que 78 (machine comprise) - pensons par exemple à Cancellara, Tony Martin... Les puissances affichées par les capteurs de puissance seront bien plus élevés que ces 400W... Et là il y aura bien du monde pour crier au dopage CAR ils dépasse la ligne rouge de Vayer (qui d'ailleurs plutôt de 410 W que 400). Pensons par exemple à Wiggins qui commence à parler de 430 W voire pour d'autre de 500W pour sa tentative du record de l'heure... Sauf que c'est juste 1h en dehors de tout autre effort (on n'est pas sur un CLM entre 2 semaines de montagne). Et comme dit au dessus, ça ne sert à rien de modifier ces valeurs... Car si le SRM affiche des valeurs sous estimées de 10 à 15% par exemple, mais qu'il monte un col plus rapidement que tout ses prédécesseurs qui étaient dopées... Et que les calculs de puissance moyenne donnent une valeur plus proche de la réalité ... on saura très bien recaler ses valeurs de capteur de puissance pour mieux les analyser. Donc ça ne sert à rien ! Et concernant son intérêt pour tout cyclosportif, élite ou non, il est réel afin que celui puisse mieux calibrer son entrainement. Mais cela implique de savoir calibrer un entrainement, gérer les cycles d'entrainements, créer des séances etc... C'est du travail spécifique qui permet de progresser rapidement. Le capteur de puissance est un outil plus fiable que la fréquence cardiaque et vient en complément de celle ci. Après ce n'est qu'un outil et ne remplacera pas les sensation et la stratégie de course... mais c'est vrai aussi pour la fréquence cardiaque. On peux basé son entrainement avec les sensations, avec la fréquence cardiaque mais ce n'est pas pour autant qu'un coureur aura les yeux rivé sur son compteur en course pour vérifier qu'il n'est pas au dessus de 85% de sa FCM en côte par exemple. Pour conclure un capteur de puissance c'est utile pour : - calibrer correctement un entrainement et donc progresser plus rapidement - gérer voire lisser un effort (montée de col, CLM/triathlon etc...) Un capteur de puissance ce n'est pas : - un outil de détection des dopés... car la valeur absolue donnée par le cdp peut être erronée (défaut de calibrage, justesse du capteur (pédales vector ou stages par exemple), lissage de la mesure trop important (rotor power par exemple), ...) - un moteur qui permet de gagner 50W rien qu'en installant le capteur (euh non faut encore pédaler et s'entrainer et surtout construire son entrainement). - un outil pour comparer une puissance moyenne (dans un col par exemple) avec les pros (bon tu peux mais il y a quand même moins coûteux) - un outil magique qui fera que tu deviendras un super tacticien du vélo et que tu auras des résultats immédiat en course. 1
Jean-Francois Posté(e) le 31 décembre 2015 Posté(e) le 31 décembre 2015 Bonjour à tous. Permettez moi d'intervenir dans cette discussion très intéressante. Je ne fais que peu de km à l'année, mais je maîtrise plutôt bien mes cours de mécanique et dynamique. En revenant aux bases, la formule mathématique du couple est bien le produit du couple par la cadence (cadence exprimée en rad/sec). Et au, le couple et le produit de la force appliquée sur la pédale (en N) par le bras de levier (en m). Voilà pour la partie calcul. Pour la partie pratique, c'est à dire mesure, il faut des jauges de contrainte qui sont calibrées en fonction des matériaux utilisés, mais aussi en fonction de l'orientation de leurs fibres. Et ça, chaque constructeur à ses secrets.... Néanmoins, chaque utilisateur est capable de refaire cette calibration. Et généralement, elle se fait à vide, car en fait on redéfinit le zéro des fibres. Donc j'ai du mal à croire que les mécanos se transforment en labo pour tricher... De mon point de vue industriel, les pedales qui mesurent la force associées au capteur de cadence sont les meilleurs outils pour avoir une mesure précise. Le SRM est pour moi moins qualitatif car il ne mesure pas cette vitesse de rotation. Mais je ne connais pas sa technologie.....
Vincent Blondeau Posté(e) le 31 décembre 2015 Auteur Posté(e) le 31 décembre 2015 (modifié) Est il possible de penser que derrière les jauges il y a des calculs et ensuite des informations transmises ! Est il possible d'imaginer que la valeur réelle puisse être minimisée par un coef de x% pour que les enregistrements n'affichent qu'une valeur de puissance " plus humaine " ? Aujourd'hui il y a naturellement suspicions lorsque un cyclisme monte un col a 30Km/h sans presque respirer .. Tricher sur les enregistrements de puissance n'est pas une solution dans la mesure ou des tests d'efforts ne sont pas archivés pour tous les sportifs afin d'avoir une BDD comparative. Bref , dans les faits je préfèrerai que le cyclisme redevienne le cyclisme sans oreillette pour que chacun ait sa chance ou puisse y croire . Le monde actuel veut tout et son contraire ....peut être faudrait il revoir nos référentiels ? Modifié le 31 décembre 2015 par Vincent Blondeau
Delbos Posté(e) le 4 mai 2017 Posté(e) le 4 mai 2017 Nouveau sur ce forum, je réagis rapidement. Utilisateur d'un capteur de puissance depuis Juillet 2016. Je peux témoigner de son intérêt pour l'entrainement. Intérêt 1: on peu facilement déterminer son profil de puissance et donc savoir quel type de coureur on est sans avoir plusieurs saisons de compétitions d'expérience. Intérêt 2: en complément d'un test à l'effort (qui m'a permis de constater une précision quasi chirurgicale de mon powertap G3), et du profil de puissance on sait quoi travailler. Intérêt 3: les exercices effectués sont hyper-précis. Ma puissance au seuil anaérobique (puissance max sur 20 mn) est de 280W. Quand je fais du fractionner au seuil, je le fais à 280W. Impossible sans capteur. Intérêt 4: on peut dans les sorties longues de préparation aux grandes cyclos étalonner ses capacité d'endurance en mesurant ses temps de maintient à certains niveau de puissance dans les cols. Permet de bien préparer sa tactique de gestion en cyclo. En bref, à conditions d'avoir un peu de rigueur, de se documenter, de comprendre ce que mécaniquement représente la puissance (et non les watts comme j'entends dire....je fais pas des watts, pas plus que je fais des kg :), je fournis une puissance de X Watts ou je pèse Y Kg), de se documenter sur la manière dont on peut utiliser cet outil de mesure, l'apport pour la gestion de l'entrainement est évident. Au même titre que l'entrainement par l'allure en coure à pied. Pour se qui est de l'utiliser pour la lutte anti-dopage, ça ne me regarde pas n'étant pas à l'UCI. Pour ma part, aucun doute, je gagne à utiliser mon argent pour m’entraîner correctement avec un capteur de puissance, au même titre que de me positionner correctement sur un vélo en faisant faire une étude posturale par MECACOTE....le gaspiller dans un vélo qui fais "gagner 10s au kilomètre" comme certains articles du magazine cité le prétendent en comparant des temps au tours réalisés sur un circuit à plusieurs mois d’intervalle (à se tordre de rire)....pas pour moi
Vincent Blondeau Posté(e) le 4 mai 2017 Auteur Posté(e) le 4 mai 2017 Le capteur de puissance donne une information ...de puissnace ... et les effets de la fréquence cardiaque lorsque vous etes en zone rouge ? Qu'en faites vous ? Cela me fait penser à une phrase célébre " si t'a pas une rolex à 50 ans t'a pas réussi ta vie " .. On peut s'entrainer sans et il n'est qu'un appareil de plus pour optimiser un peu plus .....Quand on est élite ou pro je peux comprendre ... De plus il faut penser à l'étalonnage du matériel ( matériel de mesure ) et savoir bien s'entrainer ...[ NB : j'ai positionné , entrainé et alimenté avec honey Sport une jeune femem que j'ai amenée au titre de championne de France de CLM ufolep en 1999 et 2000 et plusieurs fois championne Rhone alpes ] et il n'y avait pas de capteur ... Le débat est lancé mais la performance sur une compéttion ce n'est pas que le capteur ; c'est : - l'entrainement spécifique - la PPG - l'alimentation - le matériel - la bonne position - la bonne stratégie de course par rapport au terrain et aux adversaires - la chance Donc beaucoup de parametres dont certains condisent à l'arret ou à une mauvaise performance ...
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