Bjorn Teani

(Note : merci de ne pas doubler les sujets... et de ne pas s'écarter de celui-ci (vœu pieux, je sais))

JefMath a retrouvé un lien intéressant pointant vers l'étude américaine cherchant à évaluer l'efficacité énergétique d'un cycliste. le lièvre et la tortue Certes, l'étude ne prend pas en compte la qualité du positionnement du cycliste (sujet initial de cette discussion), mais on apprend qu'un cycliste est plus efficace qu'un dauphin ou un pigeon...

Déterminer précisément le centre de gravité du cycliste est pratiquement impossible. Mais, lors de la conception du cadre, on veille toujours à équilibrer le positionnement du cycliste par rapport aux deux points d'appui sur le sol. Cela se fait à l'oeil et à l'expérience. Et la mesure du recul de selle au fil à plomb est effectivement à proscrire.

Bonjour, Quelle différence de longueur de pied avez-vous ? Avez vous d'autres différences marquées de longueur de membres ? (Jambes) Comment sont réglées vos cales ?

Bonjour Eric, Si vous cherchez à joindre M. Blondeau, adressez lui un mail. Ici, c'est un forum.

Il est toujours hasardeux de conseiller des changements au niveau de la position sans avoir une vue d'ensemble sérieuse (et donc de faire une étude posturale). Il y a la (ma) théorie et les (mes) "statistiques" qui indiqueraient que raccourcir la distance selle-cintre serait une piste à explorer... Donc oui, raccourcir la potence (et peut-être baisser le cintre en même temps). Et je suis étonné qu'il n'y ait pas sur Paris, d'ergonome du cycle... Qu'en est il des études à distance ? M. Blondeau en fait, non ?

J'imagine que vous ne pouvez pas utiliser des lentilles de vue ? Tout cycliste roule avec une tête plus relevée qu'un piéton, cela engendre donc nécessairement un temps d'adaptation / entrainement des muscles cervicaux. Un triathlète, par exemple, couché sur son vélo, relève probablement plus la tête que vous... De mon expérience, les douleurs viennent souvent d'une crispation permanente du haut du corps, renforcée par le fait que vous roulez probablement les bras tendus. Vos bras ne jouent alors pas leur rôle d'amortisseur et transfèrent les contraintes à vos épaules / trapèzes / nuque... Et souvent, la solution n'est pas de se relever, mais de raccourcir la distance selle / cintre pour pouvoir fléchir les bras. De même, l'inclinaison de votre bassin et la courbure de votre dos (si elle est mauvaise) peut également contribuer à cette crispation... En gros : il faut travailler sur votre position cycliste.

1ère : étape définir (au mieux) dans quelle "branche" tu voudrais travailler. Si c'est "cadreur", mon conseil est de commencer à connaître le métier de vélociste en allant travailler quelques temps dans un magasin de vélo (en tant que mécano). A partir de là, ton chemin se tracera... (probablement au fil des rencontres).

Le Frédéric, probablement ingénieur à l'étranger maintenant, n'a pas remis les pieds sur ce forum depuis le : "janv. 05 2012 21:11" (information donnée en passant simplement le curseur sur son nom) soit 9 min après avoir posté sa question initiale, il y a trois ans. Ce serait pas mal de laisser "mourir" les sujets mort-nés, M. Blondeau Et si vous voulez lancer un nouveau sujet, ne vous privez pas !

merci d'éviter les doublons.

La probabilité la plus grande est que votre chaussure, ne s'ayant pas encore déformé à votre pied, vous serre trop... non ?

La raison, c'est que cela fonctionne mieux, c'est tout. Et ça évitera des retour SAV... ce qui fera le bonheur : du client, du vélociste et de la marque.

Toujours Hors sujet

Oui... la selle. Et le cuissard, la position imposée par le cadre, le moral de la gagnante n'avaient sûrement aucun rôle dans la problématique... A moins qu'elle avait un bassin d'alien. J'y avais pas pensé. ;-) (PS : on est toujours Hors-sujet, mais aujourd'hui, je ne suis pas modérateur... je m'en fiche et je joue aussi). EDIT : Ah, et vous pouvez éditer vos messages, si vous avez à ajouter quelque chose au précédent 6 min après. C'est plus clair...

arrêter le vélo à cause d'une selle ? Sérieusement ? Bref, ce n'est pas le sujet... là.

La selle SMP est chez nous LA selle de référence. Naturellement, il faut savoir la régler, car sinon, c'est effectivement une catastrophe. De mon expérience, l'inclinaison d'une selle SMP (et son recul) se règle en observant le mouvement du bassin et de la colonne une fois assis (sur home trainer, en dynamique). Généralement, en quelques essais, on trouve son bonheur. Mon conseil, c'est d'aller voir le vélociste qui vous l'a vendu pour lui demander de l'aide à ce sujet.

A mon sens, l'Etude Posturale dans le cycle c'est une cuisine. Il y aura toujours autant de recettes que de Chefs. Et la clé de la réussite (trouver, avec l'aide d'un ergonome, SA position sur un vélo) est directement et avant tout lié à la qualité de la communication entre les deux parties. Des Ergonomes qui ont des compétences (aux diverses origines : médicales, mécanique, pratiques...) il y en a beaucoup. Par contre, arriver à comprendre M. Dupont (sur ses douleurs, sa pratique, son caractère...) et lui proposer des solutions qu'il comprendra (Combien de clients ne savent pas reporter une position calculée ? Et combien négligent des points qui sont pourtant très importants ?), c'est là que réside la réelle qualité d'une étude posturale à mon avis. Il ne sert à rien de faire des calculs au 1/10ème (d'angle ou de mm) si on n'écoute et ne comprend pas le client. Dans l'absolue les valeurs calculés par n'importe quel EP seront fausses car aucune mesure, aucune technique ne prendra en compte toutes les spécificités d'un corps humain. Il faut donc de la part de l'ergonome de l'humilité et de l'écoute : "On va tester ces valeurs de positionnement et vous allez me dire comment vous vous sentez". Généralement, plus il y a des moyens techniques employés (caméra, laser etc...) plus l'ergonome sera affirmatif et moins il écoutera la réalité du client (c'est en tout cas mon sentiment lorsque des clients viennent à moi après avoir subit des "mesures poussées"). Attention, je ne dis pas que la technologie est un problème, je dis juste qu'elle doit passer après la "communication" et le ressenti réel du client (ressenti qu'il est parfois difficile d'avoir si l'on ne dit (communique) pas ce sur quoi il faut porter son attention). Trouver sa position sur un vélo est une recherche sans fin. Trouver un oeil extérieur, compétent, capable de psychologie (pour réellement savoir comprendre ce qu'on lui dit), patient et modeste est la meilleure aide possible. Selon moi. Si après, cet oeil à en plus une caméra ! C'est Byzance !

Juste une remarque : un cadre, qu'il soit en carbone, en alu, en acier, en titane, n'est PAS confortable. C'est la position que l'on a dessus qui le sera, ou pas. C'est peut-être un détail de language, mais il est fondamental dans la compréhension de la pratique cycliste (et donc de ses douleurs etc...). Je l'écris ici, mais cela ne changera probablement pas grand chose au fait que toute ma vie, probablement, je dirais à 90% des cyclistes que je rencontrerai : La bonne position, c'est le confort ! PAS la matière !

Ce sujet servira de référence pour toutes les questions sur "Comment calculer ma hauteur de selle ?". Ceux qui ont une réponse à apporter : qu'elle soit complète et argumentée. Et j'en profite pour rappeler qu'en terme de positionnement cycliste, la hauteur de selle n'est qu'une composante (importante, certes) d'un ensemble et qu'elle est liée aux autres (recul de selle, bascule et allonge). Notamment si on cherche du confort... Et si je voulais être complet, cette hauteur de selle est aussi dépendante de la longueur des manivelles et de l'engagement des cales.

Quel rapport avec le sujet ? (que je ferme d'ailleurs...)

Bonjour Barbar, Alors, la taille des roues de VTT... tout un programme. A ce sujet, vous entendrez tout et son contraire, mais le point déterminant, selon moi, c'est de quel point de vue on se place pour discuter, raisonner et finalement décider. La pratique XC, en VTT, c'est celle ou le rendement du bonhomme sur son vélo en terme de "qualité" de pédalage est le plus important (par rapport à d'autres pratiques VTT comme l'Enduro ou la descente). En XC, vos muscles doivent mécaniquement fonctionner au mieux. Vos poumons vous permettre la meilleure respiration possible. Vos flux sanguins et nerveux être le plus "fluide" possible... Hors tout cela se rattache exclusivement à la position sur votre vélo. Donc, et toujours selon moi (je ne prétends pas avoir parole d'évangile), le point de vue à considérer lors du choix d'un VTT XC c'est d'abord la position. SA position. Je sais, c'est pas naturel et pour une majorité des cyclistes le raisonnement pour un choix de vélo se fait sur l'esthétique / budget, ensuite on choisit la taille "la moins pire" et on se positionne "au mieux". Pour votre cas précis, je vous conseillerais de définir votre position de VTTiste XC : Hauteur de selle, recul de selle, allonge et bascule. Même approximativement (et en position "dynamique"). Ensuite, avec les tableaux de géométrie des VTT, essayez de voir si votre position est atteignable (attention aux valeurs de SAG). Vous saurez alors quels options de taille de roue s'offrent à vous. Le 29", même si on en parle beaucoup ces 2-3 dernières années n'a rien de nouveau. Aux Etat-Unis, le "29er" existe depuis un bon bout de temps et on en avait déjà réalisé en 2007 pour un client, en sur mesure. Heureusement, il était grand et sa position "passait" sur un 29" sans avoir à rogner sur le débattement de la fourche. En 2012, nous avons équipé une équipe VTT de cadre titane sur mesure. Le coach voulait du 29" pour tout le monde. Même les féminines au gabarit inférieur à 1,60m. Résultat, même en employant des fourches au débattement de 80mm et en réduisant la douille au maximum, nous ne pouvions pas atteindre la bascule nécessaire. Sans la bascule nécessaire, le cycliste n'obtient pas la courbure optimale de colonne qui permettrait aux muscles du dos d'avoir un travail optimum. En gros, le cycliste est trop redressé. Alors pour une balade façon promenade du dimanche, c'est pas un problème, mais quand on cherche à écraser au mieux ses pédales, c'est pas idéal. De plus, en montée raide, le VTTiste devra encore plus se coucher sur son vélo pour éviter le cabrage... ce qui n'est, là encore, vraiment pas idéal pour une pratique en compétition. Le problème du positionnement sur le 29" est assez peu évoqué dans la presse. Tout le monde suit le mouvement. Pour les grands, cela ne pose pas de problème. Pour les gabarits moyens, c'est une autre histoire et je me souviendrai toujours de la première véritable apparition du 650b (27,5") pour la victoire de Nino Shurter à la Coupe du Monde 2012. Alors que tout le monde ne jurait que par le 29", Nino Shurter (qui mesure 1,72m) avait fait le choix du 27.5 et ce, pour une question de positionnement (je l'avais lu dans un article). Maintenant, le positionnement, c'est personnel. Quelqu'un qui aurait une grande entrejambe et un petit buste pourrait faire supporter sa position à un 29", là où quelqu'un d'un peu plus grand, mais avec un EJ plus petite ne le pourrait pas... Je sais que le 29" se vend sur ses "capacités de franchissement", son "confort" blablabla... Tout ce que je sais à ce sujet, c'est que le VTT, c'est de la relance... et la relance, ça se fait mieux avec des roues plus petites. Point. Avec mon collègue, lorsque nous nous rendons sur des courses avec nos "vieux" VTT titane 26", on nous regarde un peu de travers, mais lorsqu'on voit les positions (catastrophiques) de certains VTTistes sur leurs 29... on rigole doucement. On a aussi un peu de peine pour eux, en pensant qu'ils vont encore perdre de l'argent à vendre leur 29 tout neuf pour passer au 27.5... Pour résumer mon pavé : - la position, c'est le plus important, définissez la au mieux - trouvez un vélo qui supporte cette position (au mieux) Après, que ce soit un 26, 27,5 ou 29, c'est une question de goût. Et juste pour le fun, celui qui vous a dit "le 29" n'est pas un problème pour votre taille", c'est un vélociste ?

Je me permets de répondre... (et de résumer un peu). Le capteur de puissance "capte", il ne permet pas d'aller plus vite, plus loin, plus fort ! L'entrainement, par contre, permet d'augmenter sa puissance. Et d'après ce que j'ai lui plus haut, le capteur de puissance aide à améliorer la qualité de son entrainement... Les exemples d'entrainement peuvent faire l'objet d'un nouveau sujet. Quant à votre question sur le fait que les capteurs seraient utiles qu'à une catégorie de cycliste, me fait me demander si vous avez bien lu/compris les messages précédent ou si vous essayez de prolonger artificiellement la discussion / le sujet... Toute personne désireuse d'améliorer la qualité de son entraînement peut trouver une utilité à un capteur de puissance. Une autre utilité, selon nous (à l'atelier), c'est qu'un capteur de puissance permettrait de régler (en partie) la question de subjectivité lors d'essais de matériel. Nous essayons pas mal de roues différentes en ce moment. Et même si nous essayons de ne changer qu'un paramètre à la fois (la roue), en gardant le même vélo, pneus, pression, parcours, notre état de forme, lui, peut varier et les sensations être donc faussées. Un capteur de puissance pourrait donc nous permettre d'étalonner tout cela. D'ailleurs, parmi nos essayeurs, plusieurs nous font des compte-rendus avec comme indice de mesure, la puissance développée.

Oui non, mais c'est pas le sujet ! Je pense que tout le monde est d'accord avec vos propos (en gros : le capteur de puissance est un outil parmi d'autres), la question était sur l'utilité de cet outil (exagérée ou non ?). Personnellement, pour n'avoir jamais utilisé de capteur de puissance, j'ai été "éclairé" des interventions argumentées de Thomas et Vélochannel ! Je n'ai pas vu de réels arguments contre (à part le prix). Si quelqu'un en a, qu'il ne se prive pas de les partager (et je parle d'arguments, pas de 8 interrogations en un message ;-) ).

Et ?

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