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Posté(e) (modifié)

Bonjour,

 

On entend de plus en plus : "Si t'as pas un capteur de puissance tu peux pas t'entrainer !"

 

Je me pose la question : est-ce du pur Marketing ou y a t'il une réalité derrière cette affirmation ?

Aujourd'hui, alors que L'Acheteur Cycliste a rédigé un article incendiaire à ce sujet, qui utilise un capteur de puissance ?

 

Pour quel résultat ?

Quid de l'entrainement aux sensations ou au cardio fréquencemètre ?

Modifié par Bjorn Teani
corrections habituelles...
Posté(e)

Bonjour,

 

en tant que coach et coureur encore en activité (élite sur la route), je pense que l'usage d'un capteur de puissance est un plus...mais s'il est bien maîtrisé ! En avoir un pour faire beau et comme les pros : peu d'intérêt. Par contre, travailler dans ces zones cibles et faire une analyse au long de la saison = progression assurée et travail plus ciblé et précis !

Pour faire de la PMA (30/30 par exemple ou encore plus le protocole Gimenez) c'est presque obligatoire pour ne pas se mettre en sur-régime sur les périodes d'intensité et aussi adopter la bonne allure lors des temps de contre-exercice qui sont aussi voire plus importants que la période d'effort.

 

Je suis partisan de garder le travail aux sensations, mais couplé à la puissance. Le cardio devient juste un point de repère mais plus une référence (trop de dérives cardiaques et trop influençable en fonction de la fatigue, stress, café...)

 

C'est un petit budget certes mais vite rentabilisé en terme de résultats si on l'utilise de façon intelligente !

 

François

www.velopuissance.com

www.troquet-du-cycliste.fr

Posté(e)

Bonjour, qu'elle est la fiabilité des matériels car un récent article sur L'Acheteur cycliste laissait planer pas mal d'incertitudes .

 

La Fc reste   quand même importante car la consommation énergétique est multipliée par 19 lorsqu'on est en anaérobie lactique  ce qui réduit considérablement le stock énergétique..

 

Le capteur  peut être réservé à une élite  en cyclisme, pour des cyclistes qui ne font que cela ou presque ..

 

Avec un entraineur et un capteur de puissance est il possible de  noter  le délais de réponse cardiaque  à l'effort ...ce qui permettrait de ne pas trop taper dedans tout en faisant des efforts  en puissance?

 

VB

Posté(e)

Oui, il y a des capteurs plus fiables que d'autres. Le SRM est le seul à être fiable à 100% mais très cher. Je pense tout de même que pour bosser correctement, on peut investir dans un modèle comme Powertap, Rotor Power ou pourquoi pas i newton. 

 

Ceux qui découvrent la puissance, même des cyclos, se découvrent en même temps ! On apprend à mieux se connaître et à mieux gérer ses efforts (en course aussi !)

 

OUi on peut tout à fait corréler watts + puls 

Posté(e)

Bonjour,

j'en utilise un, le but initial était de rentabiliser mon temps sur le vélo qui est limité comme chez beaucoup par le boulot et la famille, mais comme le dit François çà a été plus que cela j'ai appris à me gérer autrement, fini les montés carboniser, même au delà de la qualité de l’entraînement qui est amélioré (avant c'était beaucoup zone 4), j'ai appris à géré pour ne pas griller mes compagnons, je roules régulièrement avec un groupe de cyclo plutôt tranquille le concept est de rester grouper j'ai remarqué qu'à 400w en monté çà lâchait rapidement derrière, donc pour ne pas attendre après je reste en dessous.

 

Niveau entraînement avec 2 sorties de 1h au capteur de puissance et une endurance le we j'ai un gain plutôt rapide comparé à mon travail au sensation (mais là nous ne sommes pas tous identique), je pense que sur 1 mois je dois gagner 1 semaine.

 

Niveau budget pour moi en occasion une paire de roue artisanale avec un powertap, jante dt415, rayons sapim cxray pour 600€, je l'utilise depuis 3 ans.

 

Sur les sorties "fun" je ne le met pas, sinon je garde les yeux dessus et roule comme un robot.

Posté(e) (modifié)

Bonjour,

l'utilisation d'un capteur est un réel plus pour suivre une programmation d'entrainement.

Ayant peu de temps à consacrer à l'entrainement, ne connaissant pas suffisamment les méthiodes d'entrainement, j'utilise les services d'un "coach" qui maitrise parfaitement ces appareils, je suis ses programmations et je dois dire qu'on peut faire du qualitatif, bien plus qu'en suivant uniquement la FC.

 

j'en suis ravi.

Modifié par philbon
Posté(e)

Concernant la fiabilité des différents capteurs de puissance, encore faut-il tous les avoir testés.

Pour l'instant, SRM, Powertap, Quarq semblent validés. Power2max aussi je pense.

 

Rouler avec un capteur de puissance remplace largement l'entraînement avec la FC. Il suffit de remplacer ses seuils FC par des seuils en puissance pour faire les exercices. Et ne plus tenir compte de la FC.

 

Par exemple, lors de différents tests en laboratoire, j'ai pu faire un DLTest (test de dérive lactique), à partir de la FC. L'exercice consistait à rouler 20' 5 pulsations au-dessus du seuil anaérobie théorique en FC (170 puls/minute pour un équilibre à 4 mmol de lactates). Le médecin effectuait une prise de lactates toutes les 2'.

Au début, l'exercice était très difficile (presque 6 mmol de lactate pour 175 pulsations. Puis, au fur et à mesure, toujours aux mêmes pulsations cardiaques, les lactates diminuait, pour finir à 2,5 mmol au bout de 20' (soit en dessous de la zone d'équilibre).

Mais bien évidemment, la vitesse, la fréquence de pédalage et la puissance chutaient aussi.

C'est exactement ce qu'il se passe dans un col, monté à FC constante. Plus l'effort est long, moins il y a de puissance fournie.

A l'inverse, monter un col long à puissance constante produit l'effet inverse. Puissance constante, mais dérive cardiaque vers le haut.

 

L'entraînement avec un capteur de puissance permet donc de travailler pile dans les bonnes intensités, et de ne pas faire de kms d'intensité "vides".

C'est plus dur (qui ne connais pas une vraie séance à I4 avec le capteur ne peut pas en parler :), mais plus efficace.

 

Avec l'analyse de toutes ces données, on peut aussi savoir exactement où on en est, rien qu'en regardant le temps de soutien à x puissance.

 

Bref, l'entraînement avec la FC est dépassé. Trop de dérives, trop dépendant de facteurs extérieurs. Sauf pour les débutants ou ceux qui roulent très peu. 

 

Faute de capteur de puissance, mieux vaut rouler aux sensations, c'est encore plus fiable que la FC.

Posté(e)

 Quelle transposition lors d'une épreuve ? Quid des effets de rouler en situation d'anaérobie lactique  sur la dépense énergétique ?

 

N'oublions pas que le marketing veut tout faire vendre ?

Les cadres pas assez rigides ? Quid du pédalier  utilisé par Indurain ? Pas assez rigide   de l'avis du simple cyclo ?

 

Pour  vérifier si l’entrainement porte ses fruits  il suffit de faire  son chrono type ?   Le terrain ?

Posté(e)

Pas compris tes références sur les cadres... Je ne vois pas où tu veux en venir.

Pas compris non plus tes références sur le marketing. Franchement, je ne vois pas ce que le marketing vient faire ici. Qu'on parle de marketing pour des freins à disques que l'on voit chez tous les constructeurs, ok. Mais concernant les capteurs de puissance, ça reste encore tellement marginal que l'on ne peut pas faire le rapprochement.

Pour un investissement égal, c'est quand même bien plus utile qu'une paire de roues en carbone. Et pourtant, ne comptons pas le nombre de pratiquants qui roulent avec des roues carbone (effet marketing) sans en avoir l'utilité...

 

Et pour finir, concernant le effets de rouler en situation d'anaérobie lactique sur la dépense énergétique, il faut cesser une bonne fois pour toutes de prendre la FC en référence. Comme je l'expliquais, avoir la FC haute n'implique pas forcément d'être en situation d'anaérobie lactique. Et à l'inverse, une FC basse n'est pas le signe d'une situation "de repos". 

Quand on fait des fractionnés à puissance très élevée, mais sur des séquences courtes, on est en situation d'anaérobie lactique, et pourtant le coeur ne monte pas énormément au cours des exercices. Par contre, sur une série longue à intensité moyenne, le coeur finit par monter avec la dérive, mais on produit moins de lactates que pour un effort maximum.

La FC n'est qu'une indication indirecte et pas fiable.

La puissance est une indication directe et instantanée de l'effort fourni. 

 

Quant au chrono, tu sais très bien qu'il est difficile de comparer des temps en fonction des conditions climatiques extérieures...

Posté(e)

Vincent parle de cadre et autre pour l'effet marketing.

 

Disons que le capteur de puissance n'a pas l'inconvénient majeur de la FC qui est l'inertie cardiaque, le travail est plus précis. Le capteur de puissance est actuellement l'outil le plus précis pour suivre un entraînement ou un effort (bien que se préparent les capteurs de lactate).

Les filières énergétiques sont plus faciles à appréhender avec la puissance.

Lors de mes sorties en groupes systématiquement les côtes sont abordés à 400w puis après 200m c'est 300w en fait les gars partent trop vite, les sensations sont bonnes en bas la fc est "basse" mais ils sont deja en anaérobie.

Quand tu connais bien ton profil de puissance tu sais à l'avance ce qu'il va se passer, si tu as une CP5 de l'ordre de 400w et que tu roules à 400w tu sais que tu vas coincer au alentour de 5 min ... Tu sais à l'avance quel temps tu vas mettre pour monter ce col (selon les conditions extérieurs et les km avant).

Le coté déviant c'est le cyclisme robot où tu te cales à tel puissance pour faire puis à la limite de la récup ... ou P constant. Il suffit de regarder Froome dans un col, il a les yeux fixer sur son compteur.

Pour retrouver un coté fun il suffit de ne pas utiliser le capteur hors des entraînements spécifiques.

Pour ma part je fais partie de ceux qui considèrent la FC comme dépassé mais comme une donnée utile, actuellement je la conserve comme indicateur de fatigue et dans l'analyse j'observe la rapport FC/P qui est un indice de rendement.

Posté(e)

Lorsque je parle d'effet marketing   que ce soit pour les cadres ou pour les capteurs de puissance c'est que j'ai l'impression que le marketing formate les cyclistes  en leur expliquant  : si t'a pas un capteur de puissance tu peux pas t'entrainer ... si t'a pas un pédalier avec un BB30  t'a pas un bon vélo ..etc....

 

Je vous invite a lire l'ACHETEUR CYCLISTE au sujet des capteurs de puissance avec comme conclusion  en dehors du SRM   rien n'est bien .... peu de fiabilité  peu de répétabilité  etc....

 

Autant la puissance qui s'affiche permet  de  travailler mieux et avec moins de fatigue car il n'y a pas  a attendre  que le cœur se stabilise autant cela peut se faire sans  capteur  en évitant de poursuivre l'effort  dés que le cardiaque   monte un peu .

Là ou j’espérais  plus c'est  la consommation énergétique qui est  multipliée de manière conséquente   alors que l'on poursuit un effort en anaérobie lactique  ce qui a pour conséquence  de réduire substantiellement  les réserves énergétique .

Enfin , pour avoir entrainé une jeune femme jusqu'au titre de Championne de France ,  j'aurai aimé que  vous rappeliez que l'entrainement   ce n'est pas uniquement j'utilise un capteur de puissance  , que faites vous de la stratégie  ( voir les championnats du monde 2014 )  de l'alimentation avant et pendant , de la position , de la chance . et du mental ..

 

Ceci étant  le plus gros moteur  pro  était bien Menthéour    et qu'a -t-il fait ?

 

Le capteur de puissance  , dans la mesure ou ses informations sont fiables , n'est qu'un outil parmi d'autres car comme la FC   tout change avec les conditions du jour ...

Posté(e)

Enfin , pour avoir entrainé une jeune femme jusqu'au titre de Championne de France ,  j'aurai aimé que  vous rappeliez que l'entrainement   ce n'est pas uniquement j'utilise un capteur de puissance  , que faites vous de la stratégie  ( voir les championnats du monde 2014 )  de l'alimentation avant et pendant , de la position , de la chance . et du mental ..

 

...

 

Le capteur de puissance  , dans la mesure ou ses informations sont fiables , n'est qu'un outil parmi d'autres car comme la FC   tout change avec les conditions du jour ...

 

Oui non, mais c'est pas le sujet ! :D

 

Je pense que tout le monde est d'accord avec vos propos (en gros : le capteur de puissance est un outil parmi d'autres), la question était sur l'utilité de cet outil (exagérée ou non ?).

 

Personnellement, pour n'avoir jamais utilisé de capteur de puissance, j'ai été "éclairé" des interventions argumentées de Thomas et Vélochannel ! 

 

Je n'ai pas vu de réels arguments contre (à part le prix). Si quelqu'un en a, qu'il ne se prive pas de les partager (et je parle d'arguments, pas de 8 interrogations en un message ;-) ).

Posté(e)

Alors bon...

Déjà pour le dossier dans l'Acheteur Cycliste :

- Il y a différentes manières d'interpréter ce sujet. Personne ne dit que le capteur de puissance est indispensable. C'est juste MIEUX. De plus, j'espère que tu ne te fies pas à l'expérience de RJ, qui lui ne roule pratiquement pas. Son collègue roule avec un SRM, donc il ne connait que ça. Quant à la personne qui l'a aidé à écrire l'article, Alban Lorenzini, j'ai lu de lui-même par ailleurs qu'il n'a jamais testé un Quarq par exemple, faute d'avoir pu s'en faire prêter un.

- On ne peut donc pas raisonnablement dire que leurs conclusions sont force de vérité.

- Quand je parle de capteurs validés (SRM, Powertap, Quarq, Power2max), c'est après avoir parlé avec plusieurs entraîneurs qui ont pignon sur rue et donc qui ont pu comparer les capteurs. Plusieurs avis, donc, même si personnellement je n'ai testé que SRM et Quarq.

Ensuite, concernant la féminine que tu as entraînée, tu devrais préciser son niveau. Championne de France quelle catégorie? Quelle fédération?

Soyons un peu sérieux : il est évident qu'il existe des coureurs ou des coureuses qui atteignent un bon niveau en s'entraînant au feeling, sans outil, ou avec la FC. Par contre, le capteur de puissance peut leur permettre de gratter encore quelques pourcents d'efficacité.

Et puis personne ne remet en cause le rôle de la stratégie dans une course cycliste. Quelle idée de penser qu'un "bourrin" surpuissant sans stratégie pourrait remporter la moindre course !!! Travailler avec la puissance, c'est juste un PLUS. Et quand un coureur met beaucoup d'investissement personnel pour la réussite de ses objectifs, quand il fait déjà beaucoup de sacrifices, c'est un outil TRES TRES TRES intéressant.

Et j'ajoute enfin (beaucoup d'infos à traiter dans les messages de Vincent :) que NON, la puissance ne change pas d'un jour à l'autre.

la puissance évolue en fonction de la condition physique, mais pas des conditions extérieures. Donc en gros, si tu n'es pas en forme, tu ne sortiras pas un record de puissance sur x minutes (ou même x secondes !) par miracle.

A l'inverse, quand tu es en forme, tu ne sortiras pas une contreperformance en termes de puissance deux jours après avoir battu un record. Et ce, même si les sensations sont moyennes.

Par contre, si les conditions extérieures changent (ex : ligne droite vent de dos ou vent de face), tu vas moins vite, mais tu produis la même puissance. C'est donc de cette manière que lorsqu'on se connait bien, on peut "prévoir" un temps d'ascension, ou savoir comment gérer son effort.

Je sais par exemple exactement combien je peux tenir de watts pendant x minutes, et au bout de combien de temps il faut que je gère à un niveau en dessous, au risque de m'écrouler avant la fin de l'effort.

Posté(e)

D’après vous  quel peut etre le gain  de puissance espéré  avec l'utilisation  du capteur de puissance et   par exemple pourrait on avoir  des exemples d'entrainements ?

 

Combien de sorties par semaine , combien d'heure de vélo etc....?

 

Les Capteurs de puissance  ne sont ils pas réservés qu'aux coureurs Elite ?

Posté(e)

Je me permets de répondre... (et de résumer un peu).

 

Le capteur de puissance "capte", il ne permet pas d'aller plus vite, plus loin, plus fort ! :D

 

L'entrainement, par contre, permet d'augmenter sa puissance. Et d'après ce que j'ai lui plus haut, le capteur de puissance aide à améliorer la qualité de son entrainement...

 

Les exemples d'entrainement peuvent faire l'objet d'un nouveau sujet.

 

Quant à votre question sur le fait que les capteurs seraient utiles qu'à une catégorie de cycliste, me fait me demander si vous avez bien lu/compris les messages précédent ou si vous essayez de prolonger artificiellement la discussion / le sujet... :P

 

Toute personne désireuse d'améliorer la qualité de son entraînement peut trouver une utilité à un capteur de puissance.

 

Une autre utilité, selon nous (à l'atelier), c'est qu'un capteur de puissance permettrait de régler (en partie) la question de subjectivité lors d'essais de matériel.

 

Nous essayons pas mal de roues différentes en ce moment. Et même si nous essayons de ne changer qu'un paramètre à la fois (la roue), en gardant le même vélo, pneus, pression, parcours, notre état de forme, lui, peut varier et les sensations être donc faussées. Un capteur de puissance pourrait donc nous permettre d'étalonner tout cela.

 

D'ailleurs, parmi nos essayeurs, plusieurs nous font des compte-rendus avec comme indice de mesure, la puissance développée.  

Posté(e)

voici une copie de ce que j'avais écris:

 

Avantage de l'entrainement avec un capteur de puissance:

La puissance est plus précise que la fréquence cardiaque pour évaluer un effort. Ceci est dû à l'inertie de l'adaptation cardiaque, lorsque le niveau d'effort change il faut quelques secondes pour que le rythme du cœur se modifie. Illustration ci-dessous le tracé de 4 min d'une sortie, en bleu la fréquence cardiaque (BPM), en rouge la puissance (W):

 geoffroy_2012-12-12_22-32-45%20(Medium).

Sur cette courbe, la FC min est de 154 pulsations/min, la FCmax de 165 pulsations/min, soit 83% et 91% de la FC max de notre cycliste. Si l'on se base ici sur la FC, tout le travail a été effectué dans la même zone d'entraînement. En regardant la courbe rouge de la puissance nous pouvons constaté que ce n'est pas le cas. Cet exemple illustre tout l'avantage du capteur de puissance, plus de précision dans les zones de travail, fournissent un entrainement plus efficace et un gain plus rapide.

Autre élément dont nous n'avons pas parlé c'est la gestion de la charge d’entraînement à long et court terme, comme il y a plétore d'articles sur le sujet voici un lien (voir le point 6) : http://www.vo2cycling.fr/liste-articles/477-lentrainement-par-la-puissance-15

  • 2 weeks later...
Posté(e)

Puisque vous utilisez des capteurs   je souhaitais savoir si comme l'écrit l'Acheteur cycliste  il est possible d'augmenter ou de minimiser  la puissance  affichée en jouant sur le torque et qu'en est il de l'étalonnage de ces matériels de mesure ?

Juste  pour avoir cette info car   certaines informations  laisseraient penser que la puissance des coureurs du TDF aurait diminué  avec des valeurs plus proches de 400w maxi ??

Posté(e) (modifié)

Pour le recalibrage d'un powertap il suffit de le renvoyer chez matsport ... donc là il est peut être possible de tricher sur l'affichage des valeurs, mais avec le capteur de puissance ce n'est pas tellement la valeur afficher qui compte mais la reproductibilité, si l’erreur (sur la valeur absolu) est toujours la même les repères (zones de travail) seront modifier en conséquence.

 

Pour l'étalonnage avec un garmin edge voir ici: http://www.cyclepowermeters.com/powertap-garmin-calibration-check-76-c.asp

 

Le powertap refait le zéro seul dès que l'on s’arrête de pédaler pendant 2s, il a également un correctif en fonction de la température.

 

voilà :).

 

Pour les coureurs du TDF il suffit de regarder les temps dans les cols pour se faire une idée, mais c est un autre sujet.

Modifié par Thomas Geoffroy
Posté(e) (modifié)

La calibration d'un SRM ou d'un Quarq est faite en usine. Ensuite, il faut avant chaque début de sortie effectuer un étalonnage (parce que le capteur est sensible aux variations de température, par exemple en passant des 20° d'un appartement aux 5° de l'extérieur) qui prend une quinzaine de secondes.

La valeur absolue n'a pas beaucoup d'importance. Que je développe en réalité 300 watts ou 305 watts pour tel ou tel effort ne change rien dans l'absolu. Mais la qualité d'un capteur de puissance se juge à la reproductibilité des mesures. Donc si le capteur m'indique 300 watts, j'attends de lui que plusieurs semaines après je puisse comparer ma production de puissance à ce premier jour. C'est pour cela que plusieurs appareils ne sont pas "validés" par des entraîneurs renommés, car ils ont constaté que les données n'étaient pas fiables/stables d'un jour à l'autre.

Mais attention à savoir lire entre les lignes aussi : par excès de prudence, ceux-ci ont tendance à ne pas valider les appareils qu'ils n'ont tout simplement pas testés. 

Et franchement, il ne faut pas beaucoup d'expérience pour se rendre compte qu'un truc cloche ou pas.

Modifié par Velochannel
  • Like 1
Posté(e)

En roulant ma mémoire s'est réveillé.

Historiquement, pour les mesures sur le terrain la FC a été utilisé car à l'époque il n’existait pas d'outils de mesure de la puissance pouvant être utilisé au quotidien, comme la FC évoluent linéairement avec la puissance elle a été utilisée pendant plusieurs décennies. Maintenant l'outil nécessite un investissement mais est de plus en plus abordable. L'idée a toujours été une mesure direct de la puissance l'utilisation de la FC est dû à une technologie qui n'était pas disponible.

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